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16 avr. 2021

Carbonnades brabançonnes - Belgique


Cela fait bien trop longtemps que je ne suis pas venue poster une recette par ici! 
Je continue pourtant à cuisiner et à explorer d'autres cuisines, à défaut de pouvoir explorer d'autres pays!

Et parfois, pas besoin de partir bien loin...

Je vous amène en Belgique, mon pays d'adoption, pour cette recette, et plus précisément dans le Brabant, ce territoire qui entoure Bruxelles, aujourd'hui scindé entre Brabant wallon et Brabant flamand.
Après les carbonnades bruxelloises, au porc et aux cornichons, voici la variante brabançonne des carbonnades! Le principe reste le même: des morceaux de viande qui mijotent longuement dans une sauce à la bière. 
Il s'agit ici de morceaux de boeuf que j'ai mis à mijoter dans de la Bertinchamps, une bière brassée juste à côté du Brabant, à Gembloux (que les puristes me pardonnent cette petite entorse, je n'avais pas d'autre bière sous la main quand j'ai voulu préparer ce plat). Toute l'originalité de cette recette réside dans l'ajout de câpres!Nous qui adorons les câpres, nous sommes comblés!

Cette recette est issue d'une petite pépite, le tome 1 du recueil des "meilleures recettes de wallonie", édité par Zone Verte il y a très longtemps. Ma grand-mère avait ce livre, que j'adorais feuilleter. Alors quand un jour, chez un bouquiniste, je suis tombée sur les 2 tomes de ce recueil, je les ai vite adoptés dans ma bibliothèque!

Carbonnades brabançonnes

Pour 6 personnes

1,2 kg de dés de boeuf pour carbonnades
4 gros oignons hachés
1/4 litre de bière 
2 dl de bouillon
70g de beurre
câpres au vinaigre (quantité au goût)
sel, poivre
1 cc de sucre
1 filet de citron
100g de crème fraîche
1 jaune d'oeuf

Dans une cocotte, faire fondre le beurre puis faire dorer lentement le boeuf dans le beurre. 
Ajouter les oignons hachés, saupoudrer de sucre, saler et poivrer généreusement. Verser la bière puis le bouillon et ajouter 1 cuillère à soupe de câpres égouttées. Laisser mijoter à feu doux pendant 30 min à découvert, puis couvrir la cocotte et poursuivre la cuisson pendant 45 min.

Dans un bol, battre la crème avec le jaune d’œuf.
Au moment de servir, lier la sauce de la cocotte en ajoutant la crème. Citronner légèrement.

Pour les amateurs de câpres, n'hésitez pas à rajouter dans les assiettes des câpres hachées.
Servir avec du riz, de pommes de terre nature, ou des frites!

7 mars 2017

Carbonnades de porc bruxelloises - Belgique


Parmi les grands classiques de la gastronomie belge, les carbonnades flamandes arrivent facilement dans le top 3. Et on comprend pourquoi! Des morceaux de bœuf longuement mijotés dans de la bière, du pain d'épices et de la cassonade... le genre de plat en sauce qui met tout le monde d'accord, surtout si c'est servi avec des frites!

Ici, il est aussi question de carbonnades, mais une recette plus méconnue de carbonnades bruxelloises. On garde l'idée de morceaux de viande longuement mijotés dans de la bière et un peu de sucre (et à accompagner de frites!), mais la ressemblance s'arrête là. La viande utilisée est du porc, et l'ajout de vinaigre, tomates et cornichons apportent une saveur acidulée que la version flamande n'a pas.


Il faudrait que je teste aussi la version liégeoise des carbonnades de bœuf, avec plein de sirop de pommes et de poires dedans, à la place de la cassonade brune. Un peu comme dans la sauce lapin des boulets à la liégeoise en somme!


Carbonnade de porc à la bruxelloise

1 kg de spiering (échine de porc)
50g de saindoux
3 oignons
1 gousse d'ail
50g de purée de tomates
1 càs de farine
1 càs de vinaigre
3 gros cornichons
2 morceaux de sucre
1 verre de bière blonde
sel, poivre


Faire fondre le saindoux dans une cocotte. Y faire revenir les trois oignons épluchés et grossièrement hachés. Quand ils sont colorés, les retirer de la cocotte et les réserver dans un bol.

Couper le porc en gros dés et les mettre dans la cocotte. Ajouter la gousse d'ail et bien remuer pour que les morceaux de porc se colorent sur tous les côtés. 

Remettre alors les oignons, saupoudrer de farine et mélanger. Ajouter le verre de bière, 2 verres d'eau chaude, la purée de tomates, le vinaigre, le sucre et les cornichons coupés en rondelle. Saler, poivrer, puis couvrir et faire cuire à feu doux pendant 1 heure.

Si nécessaire, rectifier l'assaisonnement avant de servir, accompagné de riz, de pommes de terre vapeur... ou de frites!

Source: J. Andrieu Delille - La cuisine belge - Marabout

18 oct. 2015

Un soir à la ferme de Bertinchamps à la table de Stefan Jacobs

Stefan Jacobs, jeune chef de talent

Une petite pause au milieu des bulles, cela vous tente? 

Des petites bulles d'eau pétillante et des bulles de bière se sont mariées le temps d'une soirée, du côté de Gembloux, à la ferme de Bertinchamps, à l'occasion de la sortie d'un nouveau guide, un peu particulier, le Guide San Pellegrino Young Talents. 
Ce guide, dont la sortie est imminente, regroupe 50 jeunes chefs, au talent déjà bien affirmé, qui représentent la génération montante de la gastronomie belge.


A cette occasion, San Pellegrino m'a proposé de découvrir la cuisine d'un de ces jeunes talents, le chef Stefan Jacobs. Longtemps à la tête du restaurant étoilé le Va Doux Vent, le voici maintenant à l'origine d'un espace de dégustation, au sein de la ferme de Bertinchamps, qui brasse la bière du même nom, où il propose un menu 8 services décliné autour de la bière, de l'orge, du malt et du terroir, sans oublier les épices, que Stefan manie et associe à merveille!

Je me suis donc rendue, accompagnée de quelques amis, à la ferme de Bertinchamps, où en plus du repas, la visite de la brasserie était au menu.



Mieux vaut se munir d’un gps pour se rendre à la ferme. Et encore, vous ne serez pas à l’abri de petits doutes quant au chemin: il faut en effet quitter les maisons, les fermes et les routes goudronnées pour arriver jusqu’à une ancienne chaussée romaine, toute pavée. Les soubresauts des roues sur les pavés nous mènent près d’un étang, face à une énorme ferme carrée, dont l'entrée est surplombée par un haut porche. L’endroit dégage une douce atmosphère surannée avec ses touffes d’herbe qui poussent entre les pavés, les fougères qui s’accrochent sur les vieux murs, les portes des anciennes écuries, les murs blanchis à la chaux.

  

C'est Benoît, brasseur chevronné, et toute sa famille qui a acquis cette ferme il y a quelques années avec le projet fou d’y développer une brasserie et de créer une nouvelle bière. Une partie de la ferme a donc été rénovée, le reste le sera plus tard, au fur et à mesure, laissant un potentiel incroyable pour développer l’activité, la ferme et d’autres rêves un peu fous comme ce projet d'espace gastronomique. 


Et c’est Geneviève, la maman de la famille qui nous accueille, nous fait part de son enthousiasme pour ce lieu chargé d’histoire et nous raconte l’histoire du lieu, de sa famille, de leur bière. Nous allons d’ailleurs de ce pas la visiter, cette brasserie. Là, dans des grandes granges de cette vieille ferme, on nous parle de houblon, de malt, et l'on découvre des machines flambants neuves, à la pointe de la technologie, qui brassent l'une des trois bières de la brasserie.

  



Direction maintenant l'espace de dégustation, fraîchement rénové. Du bois, des murs blancs, un bar en palettes, une fenêtre ouverte sur la cuisine, des coussins graphiques sur les banquettes, un kicker (baby-foot) dans le fond de la pièce. C'est simple, sans chichi. On s'y sent bien, loin des atmosphères un peu guindées que l'on associe parfois à des restaurants gastronomiques.

 

L'orge et le malt sont présents tout au long du repas, de l'apéritif aux mignardises, en écho aux activités de la ferme. Le menu fait d'ailleurs lui aussi référence au brassage de la bière: l'entrée devient le brassage, le dessert, l'étiquetage. 


Côté boissons, les choix font la part belle aux bières bertinchamps, servies "nature" ou agrémentées de sirop de reine des prés.


Côté assiette, le repas commence avec plusieurs mises en bouches: la mouture.
La première mise en bouche est un petit crackers de malt, délicieusement croquant, tartiné de chèvre frais et surmonté d'une feuille de lierre terrestre. L'association du chèvre et du lierre terrestre, déjà testée ici, reste une valeur sûre dont je ne me lasse pas.



Des petits bols sur la table, remplis de pickles de légumes au vadouvan, nous font patienter jusqu'à l'arrivée d'une croquette de fromage Vieux Bruges entourée d'une chapelure de malt, et d'une tartelette aux escargots de l'Ourchet, émulsion d'ail des ours et topinambour fermenté.


Le repas se prolonge avec la partie "brassage" du menu: les entrées. La première entrée associe subtilement du maquereau, de la betterave, des framboises et un granité anisé.


On retrouve à nouveau l'orge, sous forme de risotto, accompagné de moules de Bouchot et d'une écume iodée.

 

Place à la partie "fermentation" du menu, avec une aile de raie marinée aux épices, cornouilles (le fruit du cornouiller), huître de Cancale et allumettes de pomme acidulée.

 

Et puis, le coup de coeur de ce repas (dont la photo ne fait absolument pas honneur...). Pourtant l'intitulé nous avait laissés un peu sceptiques de premier abord: langue de bison fumé de Recogne... Mais cette langue a été préparée et cuite à la perfection, coupés en petits dés fondants. Une révélation. Ces dés de langue de bisons étaient accompagnés de cardons, de tranches larges de cornichons, d'un délicieux bouillon réglissé et surmonté d'une belle tranche de fois gras poêlé. L'ensemble était fondant, onctueux, le gras du foie gras apportant au bouillon une saveur inégalée. Quelques feuilles de coriandre fraîche venant rafraîchir l'ensemble. Ce plat restera encore longtemps parmi mes meilleurs souvenirs gustatifs!


La partie "mise en bouteille" du menu était d'inspiration automnale: râble de lapin de Mr Dubocq, petite tourte au lapin, airelles, champignons, raisins, et une surprenant purée d'aubergine au poivre Uda (ou poivre de Selim), lui conférant un goût fûmé irresistible.


L'ensemble du repas était accompagné de pain maison, de beurre "nature" et de beurre épicé à l'orge malté, créé spécialement par Stefan Jacobs. Ce mélange d'épices confère au beurre un petit goût mi-caramel, mi-pain d'épice complètement addictif!


Le processus de fabrication de la bière touche à sa fin. Il ne reste que la phase "d'étiquetage": les desserts et mignardises, qui font à nouveau la part belle au malt et à la bière.
Le dessert est une déclinaison de fruits du verger (pommes, purée de coings, baies de sureau) accompagnée de gingembre laqué, de tuiles au malt et de chocolat blanc.


Le plateau de mignardises accompagnant tisanes et cafés renferme des guimauves à la berce, des macarons fourrés d'une ganache à la bière Bertinchamps brune, des tartelettes aux fruits de la passion et au piment doux et une mousse au chocolat surmontée d'un granité à la bière Bertinchamps brune.


Un immense merci à Stefan Jacobs pour cette superbe soirée et ces délicieuses découvertes! Il a définitivement sa place dans le Guide San Pellegrino Young Talents! Et un très grand merci à San Pellegrino pour l'organisation de cette soirée au milieu des bulles!

12 oct. 2015

Gaufre à la bière, au fromage et aux pommes de terre écrasées


Cela fait maintenant un peu plus de cinq ans que nous nous réunissons, régulièrement, Apolina, Fanny, Sylvain et moi, pour partager un repas autour d'un thème donné! Cinq ans où l'on prend toujours autant de plaisir à découvrir les plats que chacun a concocté, et où l'on est de plus en plus impatient de savoir quel sera le prochain thème. Oui, parce qu'au-delà du repas partagé, le petit défi de trouver une recette répondant au thème est tout aussi palpitant!

C'était à mon tour de choisir le thème. Choix toujours cornélien...
Et bien pour cette fois, ce fût un thème simple, un peu régressif: la purée! Parce qu'il n'y a pas que la purée en flocons servie à la grosse louche à la cantine! Une bonne purée de pommes de terre maison, je ne connais rien de mieux! Et la purée ne se limite pas aux pommes de terre! Purées de fruits, purées de légumes, à proposer sous toutes ses formes!


Fanny nous a régalée d'une purée d'aubergines brûlées et pain libanais, accompagnées d'un cocktail, pour bien débuter la soirée. Sylvain m'a comblée avec un de mes plats préférés: une brandade de morue. Et nous avons terminé le repas en douceur avec une purée sucrée de patate douce violette préparée par Apolina.

Je devais réaliser l'entrée du repas. J'ai décidé de partir sur une base très classique de purée de pommes de terre, mais proposée en version gaufres, et agrémentée de fromage et de bière. Fromage, bière, gaufre, pomme de terre... toute la Belgique réunie dans un plat!
J'ai utilisé du fromage Vieux Bruges, mais vous pouvez très bien le remplacer par du Vieux Liège ou, à défaut, de la mimolette vieille.


A la place du lait, j'ai donc utilisé une bière brune, fruitée, brassée par la brasserie Omer Vander Ghinste, que j'ai pu visiter il y a quelques mois. Cette visite était d'ailleurs suivie d'une étonnante dégustation de bières et de fromages, l'occasion de découvrir que le classique cheese and wine peut très bien être converti en cheese and beer et que la Belgique produit aussi des fromages fabuleux!

Mais je m'égare... et vous laisse plutôt découvrir la recette! Je l'avais servie en entrée avec une salade de mâche, mais elle seront aussi délicieuses en accompagnement d'une soupe ou telles quelles, à emporter en pique-nique!


Gaufres salées à la bière, au fromage et à la purée de pomme de terre

Pour environ 25 grandes gaufres, ou 35 petites
1,2 kg de pommes de terre
200 g de farine
1 sachet de levure chimique
60 g de beurre
100 à 120 g de fromage Vieux Bruges ou de mimolette vieille
6 œufs
1 petite bouteille de bière brune LeFort (ou autre bière brune fruitée) - 33 cl
sel, poivre


Éplucher les pommes de terre. Les faire cuire à la vapeur (dans la cocotte-minute pour moi). Quand elles sont bien cuites, les écraser au presse-purée.

Faire fondre le beurre et détailler le fromage en copeaux (ou le râper avec une râpe à gros trous).

Casser les œufs dans un saladier et les battre en omelette. Ajouter le beurre fondu refroidi, la moitié de la bière et mélanger. Incorporer alors la purée de pomme de terre et mélanger à nouveau.

Dans un autre saladier, mélanger la farine, la levure, le fromage, sel et poivre. Ajouter ce mélange aux pommes de terre et mélanger de façon à obtenir une pâte bien homogène. La préparation sera sûrement trop sèche en cours de mélange, ajouter alors un peu de bière, petit à petit, jusqu'à ce que la pâte ait la consistance d'une pâte à crêpe épaisse (je n'ai mis, en tout, que les 3/4 de la bière).

Chauffer le gaufrier. Prélever une quantité de pâte, la verser sur le gaufrier, refermer l'appareil, le retourner et faire cuire jusqu'à ce que la gaufre soit bien dorée. Recommencer l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.

Astuces:
 - Pour des gaufres "calibrées", j'utilise une cuillère à glace pour prélever la pâte et la verser dans le gaufrier.
 - Si vous n'avez pas le temps de tout cuire en une seule fois, placer la pâte dans un récipient fermé au frigo jusqu'au lendemain.
 - Ce gaufres, une fois cuites, peuvent aussi être congelées. Il suffira de les dégeler et de les placer au four ou dans un grille-pain pour les réchauffer avant de les manger.

18 janv. 2015

Boulet à la liégeoise, ou boulet sauce lapin - Belgique


Après vous avoir parlé du fameux sirop de poires et de pommes des environs de Liège, passons à la pratique et à la dégustation! Une des recettes les plus réputées à cuisiner avec ce sirop est celle des boulets à la liégeoise, ou boulets sauce lapin, recette emblématique de la belle ville de Liège! 

Les boulets, ce sont tout simplement des grosses boulettes de viandes, de la taille d'une grosse mandarine. Ceux-ci sont mis à mijoter dans une sauce légèrement sucrée aux oignons, à la bière et au sirop artisanal. Accompagné de frites, c'est un régal! 

Il existe de nombreuses variantes de cette recette, autant qu'il y a de cuisinières! Loin de prétendre détenir LA recette, voici ma version. 

Boulets à la liégeoise à ma façon 

Pour 4 personnes
Pour les boulets 
500g de haché de porc et de veau mélangé
1 grosse échalote
2 œufs
2 càs de chapelure
5 brins de persil plat ciselés
thym
sel, poivre

Pour la sauce
3 beaux oignons
3 càs rases de farine
75 cl de bière piedboeuf brune, ou autre bière brune de table
2 belles càs de sirop de poires et de pommes artisanal
2 càs de vinaigre de vin blanc
2 à 3 feuilles de laurier
thym
sel, poivre


Commencer par préparer les boulets en éminçant finement l'échalote. Dans un saladier, placer la viande hachée, l'échalote émincée, les deux œufs entiers, la chapelure, le persil ciselé et le thym, sel et poivre. Bien mélanger l'ensemble à la main. Si le mélange paraît trop humide, ajouter de la chapelure et mélanger à nouveau. Si le mélange paraît trop sec, ajouter un peu de lait. 
Humidifier alors les mains et former 8 boulets, de la taille d'un grosse mandarine. 
Dans une cocotte, faire fondre, sur feu moyen, un peu de beurre et d'huile. Placer les boulets et les faire dorer de tous côtés. Quand ils sont bien dorés, les retirer de la cocotte et les réserver dans un plat avant de terminer leur cuisson ultérieurement. 

Pour la sauce, peler les oignons et les couper pas trop finement. Si nécessaire, remettre un peu de beurre dans le fond de la cocotte puis faire fondre à feu moyen les oignons pendant quelques minutes. Ajouter alors la farine, mélanger et faire cuire à nouveau quelques minutes. Verser la bière dans la cocotte. Ajouter le sirop de liège, le vinaigre, les aromates, saler et poivrer. 
Laisser mijoter la sauce une quinzaine de minutes. Remettre alors les boulets dans la sauce et continuer la cuisson, à feu doux, une quinzaine de minutes supplémentaires. Si nécessaire, rectifier l'assaisonnement en ajoutant sel et poivre, mais aussi en rajoutant un peu de sirop ou un peu de vinaigre. 
Servir parsemé de persil plat ciselé, accompagné de frites.

22 mai 2012

Loup de mer à la bière blanche et au citron, purée de fenouil


Une recette simple, légère, au doux goût anisé... 


Loup de mer à la bière blanche et au citron, purée de fenouil 

300g de loup
1 citron non traité
2 bulbes de fenouil
200g de champignons de Paris
1/3 de bouteille de bière blanche
2 gousses d'ail
1 cs de crème fraîche épaisse
piment en poudre
sel, poivre

Poisson
Préparer une marinade en mélangeant le jus d'1/2 citron, la bière, sel, poivre et piment en poudre. Placer le poisson dans la marinade et laisser au frais. 

Purée de fenouil
Nettoyer les bulbes de fenouil, les couper en morceaux. Les placer dans une casserole avec un fond d'eau. Ajouter le reste du jus de citron, les moitiés restantes du citron et les gousses d'ail pelées. Saler, poivrer et faire cuire une vingtaine de minutes jusqu'à ce que le fenouil soit bien tendre. Mixer puis ajouter la crème et réserver. 

Garniture
Nettoyer les champignons et les couper. Les faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile. Réserver. 

Dans la même poêle, faire cuire les filets de loup de chaque côté. Lorsqu'ils sont cuits, retirer et réserver au chaud. Mettre dans la poêle le reste de marinade, ajouter une noix de beurre, les champignons et faire réduire la sauce. Dresser dans l'assiette quelques quenelles de purée de fenouil et les filets de loup recouverts de champignons en sauce. Servir aussitôt.

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